« Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie ! »
(Psaume 30,12)
Les lectures des dimanches de Pâques (toutes du NT, malheureusement, et c’est le cas tout au long du temps pascal) mettent en évidence les suites et les conséquences de la résurrection de Jésus au sein du peuple nouveau rassemblé autour du Ressuscité et de Dieu qui l’a relevé de la mort. Cette communauté habitée par l’Esprit donné par Jésus prolonge sa présence auprès des personnes et des peuples et manifeste la fécondité de sa vie et de sa mort.
Témoignage (Actes 5,27b-32.40b-41)
Les Apôtres comparaissaient devant le Sanhédrin. Le grand prêtre les interrogea : « Nous vous avions formellement interdit d’enseigner au nom de celui-là, et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement. Vous voulez donc faire retomber sur nous le sang de cet homme ! » En réponse, Pierre et les Apôtres déclarèrent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le suspendant au bois du supplice. C’est lui que Dieu, par sa main droite, a élevé, en faisant de lui le Prince et le Sauveur, pour accorder à Israël la conversion et le pardon des péchés. Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » […] Après avoir fait fouetter les Apôtres, ils leur interdirent de parler au nom de Jésus, puis ils les relâchèrent. Quant à eux, quittant le Sanhédrin, ils repartaient, tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus.